Reader Shahneze Tsouria let us know about the Bobbyland automata orchestra, a project combining music, DIY and digital arts.
Here’s the official description of the project:
Bobbyland is an automata orchestra, a participative project combining music, DIY and digital arts. During 2012, once a week, the Studio d’en Haut opened up its doors to the neighborhood residents. Everyone was able to participate and help develop the project by customizing classical instruments with printers, floppy drives or wiper motors.
Using classical instruments (pianos, double bass, drums…) associated with various objects, motors and computers, the installation put the audience into surprising sounds. Electronic music for sure, but definitively acoustic, and that doesn’t negate the heritage of concrete music. Indeed, with those “musicians” robots, it’s a whole part of unknown contemporary music to which the audience is confronted, in this case minimal or drone music. It’s often a discovery that makes people react in various ways, due to incomprehension or wrong ideas.
The Studio d’en Haut makes discover that other forms, other ways to think and to make music exist, contributing to its richness.
French description:
Bobbyland est un orchestre d’automates dont tous les instruments sont joués par des moteurs et programmés informatiquement. Sur l’année 2011-2012, ce projet participatif a réuni une trentaine d’intervenants dans le cadre d’une création partagée soutenue par la Ville de Nantes, la DRAC des Pays de la Loire et le Lieu Unique, scène nationale de Nantes.
Tous les participants aux répétitions publiques hebdomadaires (et particulièrement les résidents du quartier nord où est basé le Studio d‘en Haut) ont contribué en fonction de leurs disponibilités, leur savoir faire, et leurs envies : depuis l’invention technique des Bobby actionneurs d’instruments, jusqu’à l’écriture de la pièce musicale qu’ils interprètent. Utilisant des instruments classiques (pianos, contrebasse, percussions,…) déjoués par des imprimantes, lecteurs de disquettes ou moteur d’essuie-glace, le dispositif créé plonge l’auditeur dans des sonorités inattendues. Musique électronique certainement, mais purement acoustique, et qui ne renie pas l’héritage de la musique concrète.
En effet, avec ces robots « musiciens », c’est tout un pan de la musique contemporaine bien méconnu auquel le public est confronté; en l’occurrence, la musique minimale ou encore dronique. C’est souvent une découverte qui ne manque pas de susciter des réactions variées liées à une incompréhension ou des représentations erronées. Il nous reviendra de faire découvrir que d’autres formes, d’autres façons de faire et de concevoir la musique existent et qu’elles participent à sa richesse. Nos encadrants ont une pratique régulière en composition et musique expérimentale. Leurs acquis dans ce domaine où prime la découverte par l’expérimentation sera un atout fort.
That was one of the coolest things I’ve ever seen or heard. Awesome work!